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Une usine d’encre d’une beauté saisissante

J’ai découvert par hasard la chaîne YouTube d’un producteur d’encres canadien, The Printing Ink Factory, qui contient quelques vidéos très informatives sur la fabrication des encres. La vidéo “How to make ink” offre un superbe apperçu de ce qui se passe entre les murs de leur usine. Vous serez surpris par la poésie qui se dégage de ces images :

gif encre qui coule

Et n’oubliez pas que si vous aussi souhaitez économiser jusqu’à 80% sur l’achat de vos cartouches d’encre d’imprimante, passez nous voir avec vos cartouches vides à la boutique : 

Cartoooche – 84 avenue de la République, 75011 Paris – 01 43 55 01 01

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Comment fabrique-t-on de l’encre ?

Les encres sont omniprésentes dans notre quotidien : dans nos journaux, sur les panneaux publicitaires, les emballages de nos produits … On est entourés de supports imprimés, pourtant la plupart d’entre nous ignore comment ces encres sont fabriquées. Découvrons ensemble comment sont mises au point les encres d’impression. Si les encres dont traite la vidéo ci-dessous diffèrent quelque peu de celles que l’on vend chez Cartoooche, les ingrédients principaux et les grandes étapes du processus de production restent similaires qu’il s’agisse d’encres destinées à être utilisée sur des presses à journaux ou sur votre imprimante personnelle.

La fabrication d’une encre est un processus complexe

Il y a quelques jours, je vous parlais d’une très belle vidéo tournée dans l’usine d’encre de la société canadienne The Printing Ink Factory. Ce clip très visuel décrit le process de fabrication de ses encres, que nous allons détailler ci-dessous. Dans une seconde vidéo, le dirigeant de la compagnie explique sa philosophie de la production d’encre :

“Fabriquer de l’encre, ce n’est pas que mélanger des produits chimiques, c’est s’engager à garantir sans cesse un niveau de qualité optimal, à investir dans les équipements les plus récents et les plus adaptés. Fabriquer de l’encre, c’est une science qui appréhende toute la complexité du processus d’impression, l’équilibre fragile de l’huile et de l’eau sur le papier, l’origine de toutes les couleurs, des nuances et des intensités. Fabriquer de l’encre, c’est innover […], rester conscient des enjeux environnementaux tout en visant une performance d’impression maximale.”

 

Lorsqu’il s’agit de créer une encre liquide, une chose est essentielle : la couleur. Nos machines contiennent généralement quatre couleurs; les trois couleurs primaires (jaune, cyan et magenta) ainsi que le noir. Celui-ci permet de donner des nuances à l’impression, de créer une impression de profondeur à l’image. Chaque encre comporte ainsi une grande part d’eau à laquelle viennent s’ajouter des éléments complexes. Les couleurs peuvent être obtenues à partir d’une base pigmentée ou également d’un colorant chimique (encre dite « dye »). Nous aborderons les différences entre ces deux types d’encres dans un article à venir. On ajoute aux pigments ou colorants une substance qu’on appelle véhicule (substance liante, une sorte de vernis dont la consistance peut varier selon le rendu recherché : proche de celle d’un miel épais ou plus liquide, qui permet au pigment d’être utilisé pour imprimer). Voici les étapes principales que traversent ces composants avant de former une encre :

  1. On verse le véhicule dans une grande cuve, puis on le mixe à grande vitesse pour le fluidifier. L’action de mélange réchauffe le véhicule qui devient alors disponible pour recevoir les pigments.
  2. On ajoute ensuite les pigments pour les liquéfier afin de pouvoir les utiliser sur les machines.
  3. Travail de l’encre : les pigments mélangés dans le véhicule présentent parfois des grumeaux, il faut donc briser ces amas de pigments pour optimiser leur rendement sur papier. Pour ce faire, on peut utiliser une machine contenant de fines billes de métal qui viennent séparer les pigments les uns des autres.
  4. Une fois qu’on a optimisé le rendement des pigments, il faut travailler l’aspect brillant et la consistance de l’encre, ceci déterminera le rendu final et l’intensité de la couleur.
  5. L’encre passe ensuite une série de tests de qualité pour s’assurer de sa qualité. Une fois l’encre approuvée par l’équipe du contrôle qualité, on lui ajoute d’autres substances (comme des cires, des produits permettant à l’encre de sécher en formant un film solide rapidement).

Haute technicité

La mise au point des encres relève de calculs complexes, de proportions subtiles et de l’application de principes chimiques bien spécifiques. Par exemple, l’un des critères clefs déterminent la qualité d’une encre est son élasticité. En effet, si on ne veut pas que l’encre s’écaille et tombe de la feuille lorsqu’on la plie, il faut que celle-ci possède une certaine flexibilité. Intégrer ce genre de propriétés à une encre implique d’élaborer une formule chimique assez longue pour remplir un livre entier !

On effectue également de nombreux tests sur le produit avant qu’il soit finalisé. On vérifie par exemple que ses pigments ont bien été réduits à une taille minimale et qu’ils sont bien isolés les uns des autres (on parle alors de “dispersion” de l’encre), on règle soigneusement la consistance de l’encre (plus ou moins épaisse, plus ou moins collante…). Ainsi qu’il existe une multitude d’encres, chacune adaptée à une machine, un usage ou une technologie spécifique d’impression : c’est pourquoi nous disposons de plus de 200 encres dans notre boutique.

Des encres de qualités différentes

Face à toutes ces problématiques techniques, les différents fabricants ont des exigences de degré variable, et ne mettent pas tous sur le marché des encres de qualités équivalentes. Il faut aussi prendre en compte le fait que les encres des constructeurs sont brevetées, et leurs formules jalousement gardées. Tout le jeu des fabricants d’encre compatibles est donc d’analyser les encres originales pour en concevoir des versions les plus proches possibles sans toutefois les copier. Ce travail est non-seulement dur, mais aussi très coûteux et tous les fabricants ne sont pas prêts à l’effectuer sérieusement.

C’est pourquoi, sur Internet, on trouve parfois des cartouches à des prix hautement compétitifs, mais qui risquent, étant donnée leur qualité douteuse, de mettre en péril la santé des machines, et d’offrir des résultats médiocres. C’est pour cette raison qu’après de nombreuses recherches, nous ne sélectionnons que les encres les plus chères et les mieux conçues pour remplir les cartouches de nos clients.

N’hésitez plus, faites des économies en achetant nos cartouches compatibles :

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Les quatre types d’encres que nous commercialisons

On distingue quatre grandes technologies d’impression (sans compter les plus anciennes qui ne sont presque plus utilisées), et donc quatre types d’encres :

L’encre solide

Mise au point en 1991 par la marque Xerox, cette technologie s’utilise exclusivement sur des machines de la marque Xerox. Il s’agit d’une technologie très confidentielle et les ventes d’encres solides représentent la plus petite part de notre chiffre d’affaires. L’encre se présente ici sous forme de petits pains que l’on appelle “bâtons d’encre solide”. Ce format a pour avantage de réduire les déchet générés par les consommables, puisqu’ici il n’y a pas de contenant, donc pas de cartouche à proprement parler, car on dispose directement les bâtons d’encre solide dans la machine, sans emballage.

Source : xerox.fr

Les plus de l’encre solide :

– Elle ne produit aucun déchet

– Haute qualité d’impression

– Excellent rendu coloristique

Ses désavantages :

-Très chère et par conséquent très confidentielle

La sublimaton thermique

Ici, la machine va faire passer la couleur directement de l’état solide à l’état gazeux (processus de sublimation). On n’utilise donc pas d’encre liquide, mais des feuilles de gélatines jaunes, rouges et bleues. Cette cire pigmentée est chauffée à 200°C et passe ainsi de l’état solide à l’état gazeux très rapidement. Elle est ensuite projetée sur le papier, où elle se solidifie de nouveau en se refroidissant au contact de la feuille de papier. Les couleurs sont formées en superposant les trois cires des couleurs primaires en couches plus ou moins fines. Cette technique assure un rendu coloristique phénoménal. Le noir est obtenu en projetant une couche de densité maximale pour chacune des trois couleurs primaires, ce qui rend difficile de créer un noir très net. Ce mode d’impression est donc réservé à la couleur et à la photo. Cette technologie demeure aussi assez confidentielle, elle est donc chère, et sa diffusion limitée.

Les plus de la sublimation thermique :

Rendu coloristique de grande qualité

Ses désavantages :

– Très chère et par conséquent très confidentielle

– Cartouches impossibles à recharger

Le jet d’encre

L’une des deux technologies les plus communément utilisées est l’impression jet d’encre. Ici l’encre a une base aqueuse et les quatre couleurs (yellow, cyan, magenta et noir) sont projetées sur le papier sous forme de goulettes microscopiques (elles se mesurent en picolitres) et on recrée la palette des couleurs en combinant de minuscules points de couleurs différentes, nous y reviendrons dans un article à venir. Ce processus d’impression fut, à l’origine, conçu pour les imprimantes des particuliers chez qui elle est de nos jours le mode d’impression le plus répandu. Il commence également à s’étendre à l’usage professionnel.

Les plus du jet d’encre :

– C’est la technologie la plus accessible

Ses désavantages :

– L’encre est à base d’eau, donc elle s’évapore et bouche les buses de l’imprimante si la machine n’est pas utilisée régulièrement

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Le laser

L’impression laser est aujourd’hui également très répandue. Il s’agit d’ailleurs de la plus ancienne des technologies toujours en usage. Initialement mise au point pour un usage professionnel – nous expliquerons pourquoi donc un second article – ce mode d’impression commence à investir les foyers privés. Cette technique utilise une encre à base solide – composée de graphite et d’une résine qui sert à la fixer sur le papier – présentée dans des cartouches longues qu’on appelle toners. Il s’agit ici de déposer cette encre sous forme de poudre et de la “cuire” dans le papier afin qu’elle se solidifie et se fixe.

Les plus du laser :

– Très économique pour les grands volumes d’impression

– L’encre étant cuite dans le papier, elle est sèche dès la sortie de la machine (pas de risque de bavure, résiste à l’eau…)

– Cartouches à haute contenance

Ses désavantages :

– Surtout adapté au noir et blanc (rendu coloristique inférieur à celui de l’encre liquide)

Après nous être penchés sur la manière dont sont produites les encres, nous venons donc de voir qu’il existe plusieurs techniques d’impression, chacune utilisant un type d’encre particulier. Nous reviendrons sur les deux type d’impression les plus populaires : le jet d’encre et le laser, dans des articles plus détaillés.

Quelle que soit la technologie utilisée par votre machine, pensez à acheter vos consommables chez Cartoooche pour réaliser des économies !

Cartoooche 84 avenue de la République – 01 43 55 01 01

Ou sur cartoooche.fr

L’impression jet d’encre

Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur une technique d’impression plus complexe qu’elle n’y parait : l’impression jet d’encre, que chacun a déjà utilisée au moins une fois.

Technologie mise au point par un français, l’impression jet d’encre s’est imposée comme la technologie d’impression qui a accompagné l’entrée des PC dans les familles au courant des années 2000, entraînant une baisse des prix très importante. Cette technologie n’est pas pour autant réservée aux particuliers et elle reste le seul outil des professionnels de l’image. Pour répandu que soit ce type d’impression, il est très complexe; c’est pourquoi il mérite qu’on l’explique en détail.

L’encre

Tout d’abord, il est utile de rappeler que l’impression jet d’encre utilise des encres liquides, ce qui entraîne un certain nombre de conséquences. Ces encres sont conditionnées dans de petits réservoirs. Pour imprimer sur un support, les encres sont projetées sur celui-ci sous forme de gouttelettes minuscules, on peut donc les conditionner dans des formats plutôt petits comme c’est le cas des cartouches actuelles. Cela explique pourquoi ce type d’impression était à l’origine destiné à un usage particulier au sein du foyer : les consommables ne prenant pas beaucoup de place, cela permet de vendre des imprimantes de taille réduite qui s’adaptent bien à un usage domestique. Ce positionnement a depuis évolué et on retrouve aujourd’hui nombre d’imprimantes jet d’encre chez les professionnels qui impriment à plus grand échelle.

cartouches jet d'encre 2Cartouches Canon

On l’a vu dans le post précédent, les imprimantes jet d’encre utilisent en général quatre couleurs : les trois couleurs primaires ainsi que le noir. A ces quatre couleurs basiques peuvent venir s’ajouter d’autres nuances (le cyan light, le gris, le rouge-vert …), et parfois l’imprimante est prévue pour accueillir deux cartouches de noir (l’une pigmentée qui servira pour le texte et l’autre non pigmentée utilisée pour les photos).

Comment ça marche ?

Pour imprimer, la machine vient déposer des points de chacune des couleurs qui selon leur positionnement et leur agencement vont créer une palette de couleurs complète. Ces points sont de l’envergure d’un picolitre, dix-millions de fois plus petit qu’un millilitre (mL).

Ces gouttelettes extrêmement petites passent par des petits trous qui déterminent la résolution de la machine, c’est-à-dire la finesse et la précision de l’impression. On évalue celle-ci en DPI (Dot Per (square) Inch) : il s’agit du nombre de points maximal par pouce que peut imprimer la machine. Plus ce nombre est élevé, meilleure est la résolution, et plus les trous sont petits.

La technologie du jet d’encre vient poser l’encre sur la feuille, celle-ci étant liquide, elle sèche et se fixe ainsi sur le papier, mais reste sensible à l’eau et aux frottements (il existe aujourd’hui des encres professionnelles réduisant ces inconvénients, grâce à l’avancée de la technologie).

  

Le casse-tête des têtes d’impression

C’est ici que les choses se compliquent. D’une part, faire sortir l’encre de la tête d’impression pour la propulser sur le papier n’est pas chose aisée. Pour former ces points minuscules, il faut une technologie pointue, que l’on va trouver dans la tête d’impression. L’encre est contenue dans la cartouche et doit passer par la tête d’impression. Pour ce faire, elle est dilatée afin d’être posée sur le papier, ce qui demande une très grande technicité sur laquelle nous reviendrons ultérieurement. D’autre part, les têtes d’impression peuvent se trouver à deux emplacements différents. En effet, sur certaines machines elles sont embarquées dans l’imprimante, sur d’autres elle sont intégrées aux cartouches elles-même.

Le second cas de figure est privilégié par certains constructeurs car cela augmente sensiblement le prix de la cartouche. Elle contient alors un élément de technologie avancée qui présente également ses avantages. Cela permet d’abord de breveter la cartouche, et donc de lutter contre la contrefaçon (au moins dans les pays qui respectent les brevets, ce qui est le cas de la France). Ensuite, ce système protège votre imprimante : en effet, la particularité de l’encre liquide est que son support, l’eau, s’évapore. Par conséquent, si la machine demeure inutilisée trop longtemps, l’encre sèchera à l’intérieur, et obstruera les têtes d’impression, rendant l’impression impossible. Si les têtes d’impression sont intégrées à la machine, il est parfois compliqué de les récupérer une fois qu’elles sont obstruées par de l’encre sèche, et il faut donc parfois changer de machine. A contrario, si les têtes d’impression sont intégrées aux cartouches, il suffit de remplacer la cartouche en cas d’obstruction pour pouvoir imprimer de nouveau.

Chez Cartoooche, nous privilégions les cartouches “réservoir” (les têtes d’impression sont dans la machine), et cela pour les raisons suivantes :

  • Dans ce cas de figure, les cartouches sont individuelles par couleur, ce qui n’est pas le cas des cartouches “a tête”, qui regroupent les trois couleurs primaires dans un seul réservoir. Ainsi, quand l’une des trois couleurs est épuisée, il faut changer toute la cartouche, dans l’autre cas, on ne change que la couleur concernée.
  • Les cartouches étant individuelles, leur capacité est sensiblement plus importante.

  • Comme on ne rachète pas la technologie, le coût d’une cartouche est bien moindre.

En matière d’encre liquide, que la tête soit ou non sur la cartouche, il faut imprimer au moins une fois par semaine, et ce dans toutes les couleurs. Vous pouvez pour cela utiliser le fichier que nous avons créé à cette intention, disponible ici.

Non-utilisation = séchage = mort de la tête d’impression ! 

Quel que soit le système de votre imprimante, nous sommes généralement en mesure de la remplir de nouveau, ainsi n’hésitez pas  nous téléphoner ou à vous rendre en boutique avec vos cartouches vides dans une enveloppe en papier* pour faire le plein d’encre et économiser jusqu’à 80% par rapport à l’achat de cartouches neuves !

*surtout pas dans un sac en plastique !